mardi 16 juillet 2019

texte doucy 2018 commencé par jacques et agrémenté par participants au groupe


( jacques en noir)
Jack se leva ce matin à neuf heures de fort bonne humeur. C’est en avalant sa première gorgée de café qu’il perçut un frétillement inattendu de sa pomme d’Adam. Il sentit quelque chose remonter dans sa gorge, il recracha brusquement, un petit serpent encore vivant nageait dans sa tasse.
Et ce fut comme une succession de flashes ; un à un, les souvenirs de la nuit passée lui revenaient, le plongeant inexorablement dans l'effroi…
 Il revit la jungle chaude et humide, les bruissements furtifs, les piaillements et cris d’animaux  
 (Brigitte ) Et ces moustiques qui s’acharnaient, en grappe, transperçant la toile de ses vêtements. Il avait l’impression qu’ils lui aspiraient tout son sang. Il n’aurait jamais du accepter cette mission.
(Nathalie en rose) C’est alors qu’il vit apparaître dans la jungle, ce, cet, cette, … il n’avait pas de mots pour ce qu’il voyait, était-ce un cauchemar ?
Aveuglante lumière, brillance extrême, le soleil qui renvoyait ses rayons de tous bords sur la surface ovoïde d’une structure qui dépassait largement la hauteur des arbres et qui paraissait colossale. On aurait dit une peau de verre ou de métal qui recouvrait je ne sais quoi , un bâtiment , une cité. Je n’arrivais pas à imaginer ce qu’il pouvait y avoir là dessous tellement c’était  étrange et incongru.
La forme bougeait sans cesse. Elle gonflait et se dégonflait au rythme de ses battements de coeur.
(Sandra en violet?) Toute la surface crânienne de Jack se mit à brûler intensément lorsque qu’une sorte de main géante se posa au-dessus de lui. Il était pétrifié. Il arrivait à peine à respirer. Et la machine qui suivait son rythme respiratoire hoquetait.
Il ouvrit intensément les yeux, se les frotta incrédule quand devant lui passa un animal gigantesque poilu et moustachu, on aurait dit un chat angora géant. 
(Nathalie toujours en rose) Ce n’est pas possible, il était en plein cauchemar, pourtant c’était bien réel. Une piqûre d’un insecte géant le fit sursauter, sa main se mit à gonfler.
Dans l’affolement, il laissa tomber dans la boue son téléphone satellite qui heureusement était tropicalisé c’est à dire en métal et étanche, pas comme ces saloperies grand public qui ne résistaient à rien.
(Françoise) Il le ramassa, nettoya rapidement l’écran boueux avec sa main et composa fébrilement le numéro qu’il n’avait le droit d’appeler qu’en cas d’extrême urgence.
(Frédéric) Pas de sonnerie, mais à la place un bip-bip régulier, ressemblant à celui du moniteur dans un chambre d’hôpital. 
Il pesta et se souvint du temps d’avant qu’il ne soit recruté, de sa vie peinarde , de son boulot bien routinier de salarié à horaires fixes.
Voyageur du temps et de l’espace tu parles d’une sinécure et pour faire avancer la science à pas de géant, pour sauver l’humanité en péril. Il se dit qu’il avait vraiment trop bon coeur.
(Nathalie) Et en plus, il n’avait même pas fait de rencontres intéressantes, pas une seule fille, il n’avait pas sa Laureline comme Valérian, rien que des monstres gluants, puants et monstrueux il n’y avait pas d’autre mot !
Assez, assez, marre de tous ses trucs pas possibles, il déclencha la balise de secours, à n’utiliser qu’en cas d’urgence absolue, et se retrouva instantanément dans le labo proto de l’unité recherche future du conglomérat “spacetemp” , à son époque d’origine.
Ouf, sauvé, de retour au bercail se dit il . à moi les bains voluptueux, les brumes parfumées et le chant des oiseaux au “relaxmax “ du 7ème niveau, pas si cher que ça après tout.
(Nathalie) Mais quand il arriva en sortit de la cabine d’où il arrivait. Il ne reconnut rien. Tout avait changé, ce n’était plus ce labo froid et gris mais il y a avait tout un bazar entassé et tout était poussiéreux.
·         Max, Spencer, vous êtes là ? s’exclama-t-il. 
Seul le silence lui répondit, il n’y avait plus âme qui vive.
Merde, putain de balise encore détraquée, à quelle époque  suis je tombé ? surement dans un futur où tout ça ne sert plus. Restons calme, restons calme et explorons.
     

  (    -Très cher, est-ce vous ?
Qu’est- ce que c’est que cette voix de chochotte. Et d’où vient-elle ? Il avança prudemment au milieu du fouillis qu’il commençait à distinguer. Des fauteuils éventrés de formes bizarres, des tableaux avec ce qui lui semblaient être des paysans et un drôle d’instrument planté dans la terre et tiré par des vaches. En tout cas ça ressemblait à ce que lui avait raconté son arrière grand-père. D’autres tableaux de paysages avec des châteaux, des villes en ruines. Bordel qu’est-ce que c’est que grenier de merde ?
   -Très cher, est-ce vous? La voix de chochotte se rapprochait. 
 Aie aie aie! Dans quelle galère suis je tombé se dit il.
C’est toi la fripouille? Chuchota la voix  bizarre.  Viens me réchauffer mon jacouille.
Aie aie aie! De pire en pire.  Qu’est ce que je vais bien pouvoir raconter encore.
(Nathalie)  - Tu sens une drôle d’odeur, du fumier, c’est vraiment étonnant, où es tu allé encore traîner ma petite arsouille, viens la bonne vient de passer la bassinoire, c’est tiède.
Quoi son parfum hors de prix, qui cachait toutes les odeurs de toutes les époques, sentirait  le fumier mais qui était donc ce malotru ? Avec horreur il se demanda si c’est un homme ou une femme qui lui parlait et il commençait à utiliser les mêmes termes que l’inconnu ….)

(jacques)J’aime plus trop ce qui est entre parenthèse, il vaudrait mieux explorer de nouvelles pistes à mon avis
Pourquoi pas. A toi l’honneur :))  Mais n’est -ce pas le principe de l’écriture à plusieurs mains ,on ne maîtrise rien, si ce n’est ce que l’on écrit soi-même et l’on doit rebondir sur le passage précédent ou se raccorder à ce qui a été écrit plus haut dans l”histoire. Que n’aimes-tu pas ? Que l’on  change d’époque ? Les personnages? Ce qu’ils disent? Donc si tu n’aimes pas ce qui est entre parenthèses trouve un moyen de sortir de ces passages.  Bon courage :))))

Merci brigitte bises
(Nathalie) La conversation lui parut totalement surréaliste et d’un seul coup il se rappela que son traducteur implanté dans les oreilles se déréglait à chaque fois qu’il faisait fonctionner le “spacetemp”. Il fallait qu’il le reprogramme sur la bonne fréquence pour avoir la bonne discussion ….

( A toi Jacques de remettre à ton goût, je t’ai aidé un peu !)


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