mardi 10 septembre 2019

rachid



Texte comprenant des mots imposés choisis par le groupe au hasard et à mettre dans le même ordre:

parking- toboggan- grillage- gruyère-camion-ciel- pareidolie- mère-arbre
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Il s'enfuit ou plutôt se carapata à grandes enjambées vers le fond du parking , quand il vit rachid arriver avec sa bande de gueux, tous fumant des pétards énormes.

Ils avançaient en roulant les mécaniques, dans un nuage de fumée blanche.

Je me cachais promptement derrière le toboggan du terrain de jeux des mioches; mais ils me crièrent dessus: " t'es trop grand, t'as pas le droit d'être la".

Je leur lançais un gros crachat jaune et me planquais allongé derrière le grillage .

Mais, malgré la fumée, ils avaient de bons yeux qui ressemblaient à des énormes trous de gruyère .

Ils me repèrent vivement et Rachid se détacha du groupe rigolard et me toisa en me lâchant une bouffée dans les yeux.

Il me poussa négligemment d'un doigt et je 'écroulait en arrière.

Pas de chance un camion noir de livraison qui passait par la me cogna si fort que des larmes de douleur m'envahirent et le sang coula de ma tête.
Ecroulé de tout mon long sur le dos , je vis dans le ciel le visage de ma mère, dans le gros cumulus noir.

Je me dis que j'étais sérieusement blessé,  mais c'était seulement la pareidolie , nom savant pour dire qu'on imagine des formes dans les nuages.

Bref, les nuages passent, on ne les voit plus. Où vont ils poussés par le vent ?

Je n'eus pas le temps d'épiloguer sur le phénomène car Rachid me bourrait de coups de pieds dans les côtes. Et moi, comme un con , je me mis à appeler ma mère.

Ca les a fait bien marrer, mais au moins Rachid arréta de me tambouriner avec ses grosses godasses.

Il pissait  de rire contre l' arbre d'à coté en se tenant les côtes.

L'atmosphère venait de changer et je me mis à me tordre de rire par terre.

Rachid me tendit son pétard en me tapant sur l'épaule.

On avait fini de se faire la guerre.

On pouvait batifoleret ensemble trouver une autre victime.

Pourquoi?



Pourquoi cette question est elle si importante ?

Pourquoi vivre est il si beau ?

Pourquoi mon stylo court il sur le papier ?

Pourquoi le noir fait il peur ?

Pourquoi moi ?

Zardoz planète du rire

Texte partagé élaboré  par 3 personnes atelier d'écriture Doucy Aout 2019

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Zarie se mit à glousser comme une poule naine qui vient de pondre un oeuf gigantesque.
Mariole la toisa, l'air de dire, il n'y a pas de quoi se marrer; mais ne put s'empêcher de pouffer à son tour.
"pouffe toujours" dit Zarie, en attendant toi qui n'a pas un poil sur ton crâne d'oeuf, moi j'ai pondu et toi rien.
Elles se chatouillèrent et se plumèrent tant et tant que Mariole n'en pouvant plus, dans un grand cri lacha un oeuf si bariolé qu'elles en furent très heureuses.
Mariole était toute joyeuse d'avoir pondu un oeuf si coloré, et Zarie voulant égaler sa joyeuse amie se met à tant pouffer qu'elle en sorti une omelette aux pommes de terre.
Une grande femme pénétra dans le poulailler avec un bouquet de fines herbes destiné à egayer l'omelette aux pommes de terres.
Sur Zardiz les évenements s'enchainent ainsi dans la bonne humeur et le plaisir partagé.

Parce que


- Parce que la science ne peut tout expliquer, moi je sais que la conscience n'est pas uniquement un aboutissement de connexions de synapses mais un phénomène encore inexpliqué, soit vibratoire, soit énergétique qui fait qu'apparait dans le conscient sibitement une idée, une décision élaborée par le subconscient.

- Parce que l'univers est infini, nous ne pouvons l'appréhender dans son ensemble, de même que l'homme dans sa grandeur est infini par les possibilités d'un seul individu ou par la diversité de tous.

- Parce que l'homme est créatif et a absolument besoin de certitudes, il a créé un ou plusieurs dieux ou êtres supérieurs qui nous ont créés.

- Parce que la femme est l'égale de l'homme, elle possède également ses défauts et qualités

- Parce que l'homme descend du singe, il possède des instincts d'animal et ne saurait être mauvais.

- Parce que je ne sais rien, je ne vous dirais pas tout.

- Parce que le ciel est bleu , il ne va pas pleuvoir.

- Parce que le rire est le propre de l'homme, la tristesse est passagère.